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Consigne : Choisir une vidéo (ou autre) à résumer tout en justifiant la raison de son choix et identifier les apports pour un futur orthopédagogue.

Le reportage que j’ai regardé s’intitule « Dyspraxique, simplement ». Il s’agit de témoignages de plusieurs parents qui ont des enfants dyspraxiques lors desquels on peut voir comment ils ont essayé de pallier les difficultés des enfants avec l’aide des enseignants et l’équipe de rééducation. J’ai choisi ce reportage, car il offre d’un côté des explications sur le trouble et de l’autre côté il offre un aperçu concret de la vie des personnes atteintes de dyspraxie. J’estime que les deux points de vues sont importants pour réaliser au mieux le travail d’orthopédagogue.

Être dyspraxique ne signifie pas seulement avoir des difficultés à écrire, mais elle concerne toutes les activités nécessitant une motricité fine comme notamment l’habillage. Ainsi, plusieurs parents décrivent la grande fatigabilité de leurs enfants qui ont tellement de difficultés avec l’écrit qu’au but de trois lignes, ils sont épuisés. De plus, ils soulignent qu’initialement ces signes sont souvent pris pour une maladresse ou une paresse.

Quand l'enfant est encore petit sa dyspraxie peut passer inaperçu. Les premiers signes apparaissent souvent au moment de la marche, puisque les enfants dyspraxiques auront beaucoup de difficultés à ce niveau-là et qu’ils auront donc un décalage important par rapport aux autres enfants du même âge. Un parent explique que c'est notamment avec l'âge que les symptômes deviennent de plus en plus évidents et que c'est à l'aide de bilans réalisés par un ergothérapeute, un psychomotricien, un orthophoniste, ou encore par un neuropsychologue que la dyspraxie peut être diagnostiqué. Une fois le diagnostic établi, le travail avec une équipe pluridisciplinaire comme le psychomotricien, l’ergothérapeute, ou encore l'orthophoniste permet aux enfants d'améliorer leurs performances.

 Au niveau scolaire, les enseignants témoignent d'un manque d'informations et de formation autour des troubles dys.  Ainsi, ils étaient contraints de s'instruire eux-mêmes afin de proposer un accompagnement adéquat aux enfants. En effet, dans une école, ils ont par exemple décidé de mettre en place un projet personnalisé de scolarisation, de proposer l'utilisation d'un ordinateur et d'engager une auxiliaire de vie pouvant aider l'enfant pendant les cours.

En effet, la dyspraxie engendre beaucoup de difficultés différentes, comme par exemple au niveau du repérage spatial, de la géométrie ou encore des tableaux à double entrées. De ce fait, il est important de développer avec ces enfants des stratégies permettant de contourner ces difficultés, à savoir chanter ses apprentissages, manger la tête basse pour que la fourchette entre dans la bouche, s'habiller chaque jour dans le même ordre ou encore mémoriser les magasins ou les monuments qui sont sur le chemin de l’école pour s’orienter.

Un autre volet important mis en avant dans le reportage est l'importance de faire une séance de sensibilisation pour les enfants de l'école, afin que ceux-ci puissent se montrer solidaires et compréhensifs face aux difficultés de leurs camarades. Or, un parent explique que la dyspraxie n’a pas seulement de conséquences au niveau des savoir-faire, mais elle affecte les enfants également au plan psychologique. Autant dire, qu’il est important de permettre aux enfants dyspraxiques de s'épanouir à l'aide de loisirs pendant lesquels ils peuvent être comme les autres, car ceci leur permet de d’apprendre et d’évoluer tout en développant leur confiance en soi.

Finalement, la vidéo met également en avant que le progrès des enfants n'est pas visible d'un jour à l'autre et que même s'ils progressent lentement, un jour on pourra remarquer qu’ils seront capables de faire des choses qu'ils ne savaient pas faire auparavant. Pour conclure, les témoignages se terminent sur une note positive exprimant l’espoir que les troubles dys seront plus connus dans le futur afin de permettre aux enfants d’acquérir les compétences nécessaires pour être autonomes et de pouvoir vivre comme tous les autres.

J’ai choisi cette vidéo, puisque même si elle date de presque de dix ans, les propos et le besoin d’informations mis en avant dans la vidéo sont toujours d’actualité aujourd’hui. Le métier d’orthopédagogue étant encore fort inconnu aujourd’hui, ça ne m’étonne pas qu’il ne soit pas mentionné en tant qu’intervenant au service des enfants dyspraxiques. Cependant, même sans mentionner l’orthopédagogie, les besoins et les souhaits des parents, des enseignants et des enfants dyspraxiques reflètent clairement son métier. Étant moi-même enseignante, je peux confirmer qu’encore aujourd’hui la formation de base ne permet pas d’acquérir les savoirs nécessaires pour pouvoir travailler efficacement avec des jeunes ayant un handicap. Ainsi, recourir à un orthopédagogue ou devenir soi-même orthopédagogue permet d’assouvir ce besoin de savoirs et de savoir-faire. Cette vidéo met en avant la plus-value que l’orthopédagogue pourrait avoir pour aider les enseignants, les parents et les enfants dyspraxiques.

En somme, les apports pour un futur orthopédagogue sont :

  • Prise de conscience de l’importance de son rôle

  • Découverte de plusieurs profils d’enfants dyspraxiques et de leurs difficultés quotidiennes

  • Prise de conscience de l’impact psychologique que le handicap peut avoir sur les enfants grâce à leurs témoignages

  • Voir la mise en place de différents aménagements desquels on peut s’inspirer pour sa futur pratique

  • Avoir un aperçu du travail des autres intervenants de l’équipe pluridisciplinaire, ce qui peut être une bonne base pour une meilleure collaboration.  

Source: 

Dyspraxique simplement. (2013, 18 septembre). [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=kCmy-vMYtGY

Proposition d'un Plan d'Intervention Individualisé

Ce PIA a été réalisé en collaboration avec Madison de Freitas Marques et Sarah Salvi afin de répondre aux besoins d'un élève suivant des études d'instituteur primaire. 

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